Les impactes de l’urbanisation sur la psychologie

En tant qu'êtres humains, nous sommes sensibles à une multitude de variables et de phénomènes. L'un d'eux est l'espace qui, sans le remarquer parfois, peut avoir un impact énorme sur nos vies. Dans cette optique, nous consacrons cet article à la relation entre l'urbanisme et la psychologie.

Commençons par une analyse des deux termes. On définit l'urbanisme comme "l'ensemble des mesures techniques, administratives et économiques visant à contrôler et à organiser l'habitat urbain". Il s'agit donc d'une discipline liée à l'aménagement des territoires en rapport avec les lieux où nous nous installons.

La psychologie se consacre à l'étude de l'interaction, de la cognition et de l'affection : c'est la "science qui étudie la psyché". Quel est le lien entre l'urbanisme et la psychologie ? L'organisation des territoires est-elle en rapport avec les besoins de développement de l'homme ? Quel est le rapport entre sociale et psychologie ?

Urbanisme et psychologie

Ce ne sont pas seulement les facteurs biologiques, de croissance et d'apprentissage qui influencent notre développement. Les lieux où nous grandissons jouent également un rôle important. Il existe en effet des environnements qui peuvent nous rendre plus vulnérables que d'autres. Cela ne signifie pas que grandir dans certains contextes signifie que nos vies sont condamnées à s'effondrer ; elles augmentent simplement les risques.

Parce que nous sommes influencés par le contexte dans lequel nous grandissons, nous allons manifester les comportements, les pensées et les émotions qui s'y rapportent. La psychologie a pour tâche de comprendre pourquoi cela se produit, d'analyser nos interactions, comment elles sont déterminées par le contexte, sociale et psychologie, etc.

Les lieux sont une sorte de miroir de la civilisation et pas seulement une question technique. Nous sommes sensibles aux endroits où nous passons notre vie. Et c'est précisément cet aspect qui met en évidence la relation entre les deux disciplines.

Sociale et psychologie : sensibilisation aux risques

D'autre part, les deux disciplines, sociale et psychologie, tournent autour de la sensibilisation à l'espace. D'une part, l'urbanisme invite à donner la priorité aux besoins humains afin de promouvoir l'organisation du territoire, en évaluant d'abord le contexte et la réalité vivante. D'autre part, la psychologie met l'accent sur l'ici et le maintenant et le sentiment d'être présent en accord avec la réalité vécue.

Leur relation s'avère fondamentale lorsqu'il s'agit de développer des espaces, en créant un dialogue qui permet de comprendre les besoins de l'individu par rapport au territoire, d'un point de vue intégral, en générant des alternatives qui favorisent des environnements urbains sains.

La sociale et psychologie collaborent sur les mêmes projets afin de générer des espaces favorables qui réduisent les barrières et améliorent la qualité de vie. Pour ce faire, ils tiennent compte des valeurs sociales et culturelles et d'une série de facteurs physiques et psycho-sociaux.

Sociale et psychologie : l'inégalité

Voici un autre point de rencontre entre sociale et psychologie : l'inégalité. Comment cela ? Car l'impact que les lieux ont sur nous peut avoir des conséquences positives (comme une meilleure empreinte écologique) comme négatives (comme la création d'inégalités sociales). Les nouveaux quartiers qui tendent à centraliser les services, les institutions, les hôpitaux et les centres éducatifs, mais qui pénalisent les habitants des banlieues, en sont un exemple.

S'attaquer à ces obstacles est l'un des objectifs de ces disciplines, dont la dynamique d'intervention doit être à la recherche de l'égalité sociale.

En résumé, l'urbanisme et la psychologie sont des domaines qui se situent dans l'espace et interviennent pour promouvoir une meilleure qualité de vie. Ils peuvent favoriser la création de lieux qui ont un impact positif sur l'individu et la communauté.

Pour y parvenir, il est nécessaire de procéder à une analyse précise en dialoguant et en tenant compte des besoins individuels et collectifs, favorisant ainsi le développement de l'environnement dans lequel nous vivons.